Comment Edgar Degas, après avoir exposé des danseuses, des repasseuses, des champs de courses, en arrive à peindre des nus en s’attachant aussi fidèlement à leur réalisme anatomique ? «On m’appelle le peintre des danseuses, on ne comprend pas que la danse a été pour moi un prétexte à peindre de jolies étoffes et à rendre le mouvement» (Degas).
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Des nus resplendissants d’intimité, où les chairs et les muscles colorés façonnent les corps, saisis dans l’accomplissement de gestes quotidiens. À la perception de l’instant, Degas ajoute celle de l’espace grâce aux vibrations de la lumière et des mouvements… mis à nu.